mardi 17 janvier 2012

SONY: LA STRATEGIE DE L'ECHEC

Rien n'illustre mieux cette politique vouée à l'échec que le slogan de la PS3: "It only does everything". On a vraiment l'impression en effet que Sony ne sait plus dans quelle direction aller avec ses consoles, quel choix faire, si peu ils n'en font pas et attaquent sur tous les fronts: ils veulent concurrencer MS au niveau de la puissance ou du online, Apple au niveau du multimedia, Nintendo au niveau des nouvelles façons de jouer... et tout ça finit par des consoles hors de prix qui manquent de personnalité et ne sont vraiment au top sur véritablement aucun ou peu de points. Je pense que sur le marché des consoles portables ou de salon, ils ont vraiment tout intérêt à se focaliser sur l'aspect multimédia, c'est là que devrait se trouver leur force par rapport à leurs concurrents et non pas au niveau de la puissance qui ne leur apporte rien à ce niveau et a bien trop de contre-parties négatives.

C'est donc je pense pas la peine d'analyser pendant une plombe les raisons de leurs difficultés, il n'y en a vraiment qu'une : c'est le choix de la puissance. Ou plutôt le manque d'idées pour innover (sur l'offre multimedia?) car le choix de la puissance est la conséquence de ce manque d'idée. Le prix trop élevé, la sortie tardive... de leurs machines récentes : PS3 et Vita notamment, sont eux-même des conséquences simplement de ce choix de la puissance. Bref le problème de la dernière portable de Sony, si celui-ci se confirme, vient de son concept même. La même machine bien moins puissante, vendue donc moins chère et sans retard sur la concurrence, justifiant si peu plus les portages avec la 3DS aurait sans doute été un choix bien plus judicieux, la différence se faisant donc sur le multimédia, la comm et l'offre first party bien différente de Nintendo.

Cette puissance n'est pas dans les gènes de la marque PS selon moi contrairement à ce que disait un mec de Sony dernièrement. La PS1 n'avait pas cette image haut de gamme ou de surpuissance par rapport à la concurrence mais bien celle d'une machine plus multimédia, polyvalente et à l'image décalée et accessible illustrée par les pubs de l'époque. C'est ce qu'ils ont perdu et ce vers quoi ils devraient essayer de retourner amha, plutôt que de s'entêter dans cette politique touche-à-tout qui les enterre toujours un peu plus.

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